Chuis snôb....

Quand Jérome Garcin écrit un roman, fidèle à lui même il fait montre d'un snobisme effarant... mais jubilatoire !

Morceaux choisis

- Ne pas dire "fatigue" mais "asthénie"
- Ne pas dire "guignol" mais "histrion"
- Ne pas dire "odorant" mais "odoriférant"
- Ne pas dire "parler" mais "dégoiser"
- Ne pas dire "gronder" mais "morigéner"
- Ne pas dire "sacré" mais "hiératique"
- Ne pas dire "transpirer" mais "exsuder"
- Ne pas dire "monologue" mais "soliloque"
- Ne pas dire "indifférence" mais "équanimité"

De plus on en apprend de belles

- Faire le tour du monde correspond à une "circumnavigation"
- Une personne "ubiquiste" dispose du don d'ubiquité
- "Priapique" est plus élégant que "dégueulasse"
- "Gynécée" désigne une assemblée de femme
- La négation de propos a posteriori s'appelle une "palinodie"
- "Vade Mecum", ça fait quand même mieux que le trop traditionnel "Vadémécum" (et quand même plus classe que "Guide du Routard")

Sans oublier les plus classiques mais non moins colorés

Bonimenteur, Jéroboam, Galéjade, Baguenauder, Cardinalice, Paludier...

Après cette leçon de snobisme, on se rend compte de son inculture... Mais c'est ça qui est bien avec la langue française, non ?

  • In Les sœurs de Prague de Jérome Garcin

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