Les Bronzés 3...

Les Bronzés 3

Ce film était très attendu car c'était enfin l'occasion de retrouver une troupe culte (qui ont deux films cultes à leur actif), mais 28 ans se sont écoulés depuis les bronzés font du ski et ça se voit ! Où est passée la critique des deux premiers opus pour la « beauf attitude » ? La troupe soudée ? Les acteurs bons et drôles ? Durant ces 28 années, chacun a eu sa petite gloire personnelle, Clavier joue « Jacquouille » dans chaque film depuis « les visiteurs », Lhermitte s'est enfermé dans des rôles de médecins ou autres professions libérales et a perdu son insolence, Jugnot est devenu le héros des choristes, franchouillard bedonnant. La liste est longue, et seuls Balasko et Michel Blanc semblent encore être authentiques. Les autres se sont laissé prendre au piège et sont tombés dans les extrêmes qu'ils critiquaient... Le film aurait pu jouer de ces changements, tenir compte de ces 28 ans, mais au lieu de cela on essaye de nous persuader que les années ne se sont pas écoulées, c'est dommage car le film tombe dans la vulgarité et le scénario est affligeant ! Ca avait pourtant bien commencé, les 20 premières minutes étaient drôles, on y retrouvait nos personnages, l'esprit potache était là, mais pas pour longtemps, car le scénario (et le jeu lamentable de certains) nous ramène à la réalité. A part un ou deux gags et certains personnages (comme ceux joués pas Josianne Balasko ou Dominique Lavanant) qui sauvent le film du ratage complet, le film ne décolle pas et s'installe dans la nullité. Quand on pense au prix de la place...

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